09 avril 2016

8 avril 2016 : Poligny, l'Ermitage (Arbois)

Distance : 23,5 km - Dénivelé : 700 m



L'indice IBP d'effort est de 91, (suivant l'échelle de la FFRP) un score compris entre 76 et 100 correspond au niveau 4 qualifié de "ASSEZ DIFFICILE". La randonnée pédestre présente des difficultés et nécessite un engagement physique certain. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres plus soutenues.

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Chateau de Grimont Poligny

Au IXe siècle Poligny fait alors partie du royaume de Lotharingie, attribué aux rois et empereurs successifs, descendants de Charlemagne. 

Le puissant château fort de Poligny et son donjon sont parmi les premiers construits à cette époque en hauteur, à flanc de falaise à l'entrée de la reculée de Poligny, sur une surface d'environ 3 hectares, entouré d’un rempart fortifié de 800 m, sur le mont Grimont  (à l'emplacement d'un ancien site religieux celtique, puis temple gallo romain dédié au dieu Apollon).

Deux murailles de 1800 m descendent de part et d'autre vers la ville fortifiée de Poligny,
Ce château fort et sa puissante défense géologique naturelle, est considéré comme un des plus sûrs de la région. Les ducs de Bourgogne y mettent à l’abri leurs chartes,sceaux, bannières, trésors, (le trésor est transféré au château de Dole en 1561, à la suite d’un incendie du château).

En 1479, à la suite de son échec de reconquête française de l'État bourguignon (succession de Charles le Téméraire), le roi Louis XI conquiert le comté et sa capitale Dole, qu'il fait raser, incendier, et massacrer la population. 
De nombreuses villes du comté subissent le même sort et une centaine de châteaux fort comtois sont alors également rasés à l'exception entre autres de Poligny, dont le roi fait sa principale place forte et le centre de son administration sur la région. 
En 1481, à la suite des constructions des puissants château de Dijon, Beaune, et  d'Auxonne…,Louis XI entreprend de grands travaux de renforcement des remparts de la ville et du château.

Durant la guerre franco-espagnole (1635-1659), le roi Louis XIII et son premier ministre cardinal Richelieu chargent leur vassal, le duc Henri II d'Orléans-Longueville, de reconquérir la province, successivement en 1637, puis en 1638 (guerre de Dix Ans ). La forteresse de Poligny, soutenue par le duc Charles IV de Lorraine pour l'Espagne des Habsbourg, est reprise par les Français. La ville et la forteresse sont démantelées et la population résistante massacrée, sur ordre du roi en 1643.
























Chapelle St Jacques de Chamole

Edifiée en 1503, la chapelle de Chamole, est reconnue sous le nom de "Saint Jacques-le-Majeur" auquel les comtes de Bourgogne portaient une dévotion particulière. 

Après la démolition du château de Grimont, le service de la paroisse qui se faisait dans la chapelle de ce château fut transféré dans cette chapelle. 

Ses murs sont très bas et flanqués de contre-forts. Elle ne se compose que d’une nef peu élevée et voûtée. Sur le milieu de sa longueur, apparaît au dessus du toit un mur percé d’une ouverture, dans laquelle était placée la cloche. L’ensemble du monument est du style ogival usité au XIIIème siècle. 

Désaffectée et vendue après la construction de l’église actuelle (1835), au fil des générations sa propriété fut divisée. 

En 1984, les services de l’Etat reconnaissent la qualité architecturale de cet édifice en l’inscrivant à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

En 2010, la commune de Chamole saisit l’opportunité de la mise en vente de la partie Ouest pour en acquérir une première moitié. En 2011, elle achète la partie Est. La chapelle retrouve son intégrité et est restaurée.






Chapelle de l’Ermitage Arbois

Cette chapelle, qui date de 1660, est dédiée à Notre Dame Libératrice. Elle a été construite à la place d'une ancienne chapelle de 1492, bâtie par les Arboisiens pour remercier la Vierge de les avoir fait résister aux troupes de Louis XI. La statuette en bois de la Vierge, qui se trouve à l'intérieur, aurait été sculptée dans un chêne miraculeux par un ermite des Pays-Bas qui se serait retiré là au XVIIe.










Réglementation de la distillation pour les  particuliers
Tout le monde peut légalement distiller en  France, à la simple condition d’être propriétaire ou locataire d’au moins un arbre fruitier et/ou d'une vigne - sur une parcelle classée en verger et/ou vigne sur le cadastre - de distiller ou faire distiller sa propre récolte, en ayant effectué une déclaration aux douanes.
Attention, la commercialisation des alcools obtenus n'est pas autorisée. 
Un particulier qui distille ses fruits est appelé « bouilleur de cru ». 
Il faut distinguer deux types de particuliers ou de bouilleurs de cru :
- ceux qui bénéficient d'une allocation en franchise de 10 litres d'alcool pur par campagne, soit 20 litres d'eau de vie à 50°. Il s’agit d’un « privilège » strictement personnel, il ne peut être ni cédé, ni transmis hormis au conjoint survivant de l'ayant droit ;
- les autres qui ont un droit réduit de 50% dans la limite de 10 litres d'alcool pur par campagne. 
La distillation à domicile est interdite. On ne peut pas fabriquer, posséder ou utiliser un alambic sans autorisation préalable.
Il est obligatoire de distiller dans un atelier déclaré - communal ou associatif - ou faire appel à un distillateur professionnel. 
La distillation doit impérativement être précédée d'une déclaration de distillation auprès des services des douanes et droits indirects.






Fanum Pupillin

Le fanum de Pupillin est une superposition de deux temples bâtis successivement au Ier siècle et au IIe siècle. Le premier temple possède une cella de 7 mde côté, dont les murs sont maçonnés, tandis que ceux de la galerie extérieure sont composés de pierres sèches, ce qui laisse supposer que cette galerie en portique était constituée de piliers en bois. Le second temple est celui dégagé par l'abbé Guichard à la fin du xixe siècle ; de taille plus modeste par rapport à son prédécesseur, ses ruines ont été fortement perturbées par une tranchée creusée au xixe siècle. Il réutilise une partie des murs du temple du Ier siècle, mais la structure des constructions est identique à celle de ce dernier. Il était recouvert de tuiles, tandis que sa galerie sphérique était constituée de piliers en bois qui devaient s'appuyer sur une sablière basse reposant sur un muret de pierres sèches, dans le but de soutenir la charpente. 

Dans le fanum, se trouve une petite structure de 35 cm × 30 cm de côté, pour 20 cm de profondeur, que l'abbé Guichard avait interprété comme étant un sarcophage funéraire ; il comportement un scellement latéral qui suppose la présence d'un couvercle, ce qui amène à penser qu'il s'agirait plutôt d'un tronc à offrande.












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